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La partita - Alberto ONGARO

 (trad. de l'italien) - Anacharsis



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Sur un coup de dés, Francesco Sacredo, jeune aristocrate vénitien, mise sa propre personne pour tenter de récupérer sa fortune, entièrement perdue par son père au profit de la borgne et vénéneuse Comtesse von Wallenstein. Il perd, s'enfuit - et la partita continue grandeur nature. Le jeune homme, proscrit et condamné à fuir encore et encore, tâche de rendre coup pour coup à la Comtesse, invisible et lointaine mais toujours sur ses talons.
Un jeu de dupes avec la mort se déploie à travers les Etats d'une Italie du 18e siècle plongée dans un glacial hiver. Et l'écriture est à la (dé)mesure des personnages : roman d'aventures haletant, orchestré par Alberto Ongaro en maestro de l'art de la fiction, "La partita" fait penser à un Dumas qui aurait été atteint de paranoïa, et où les élégances vénéneuses de Casanova se doubleraient de l'exubérance rieuse de Federico Fellini.





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Commentaires

La Sérénissime est prise dans les glaces...

Un visiteur - le 01-02-10 à 19:23 - #

On accompagne avec plaisir le narrateur de ce récit dans sa fuite. Mais qui fuit-il donc ? La narration à la première personne contribue à entretenir le mystère sur l’identité et les intentions de ses poursuivants  au fur et à mesure du déroulement du récit. On finit par se demander si ce n’est pas son imagination paranoïaque qui finit par rattraper le narrateur et par redonner un sens à son existence.

Construit comme un « road-movie », le roman  nous emmène au travers d’une Europe en proie  au refroidissement de la mini-période glaciaire du 18ème siècle . Les rencontres sont nombreuses et souvent hautes en couleurs et si  les situations paraissent de plus en plus  extravagantes, peut-être est-ce pour cela que l’on attend un improbable dénouement jusqu’ à la dernière ligne…